La vitamine E contribue à protéger les cellules contre le stress oxydatif

La vitamine E ou alpha-tocophérol contribue à protéger les cellules contre le stress oxydatif. Cette vitamine n’est en réalité pas un nutriment, mais un assemblage de plusieurs tocophérols naturellement présents dans l’alimentation. À mesure de leur découverte, ils ont été successivement baptisés alpha-, bêta-, gamma- et delta-tocophérol. L’alpha-tocophérol est la liaison la plus active dans le corps. Comme c’est également la forme la plus importante, on l’utilise en complément alimentaire. Le gamma-tocophérol se trouve essentiellement dans les aliments.

L’histoire de la vitamine E

La vitamine E fut découverte en 1922 par le Dr Herbert Evans et Katherine Bishop lors d’une étude sur la reproduction des rats. En 1936, Herbert Evans parvient à isoler l’alpha-tocophérol. Un an plus tard, il réussit la même prouesse avec le bêta- et le gamma-tocophérol. En 1968, la vitamine E est officiellement présentée comme nutriment contribuant à protéger les cellules contre le stress oxydatif.

De quelle quantité de vitamine E avons-nous besoin ?

La vitamine E est liposoluble. Cela signifie que le corps peut la stocker dans les tissus graisseux. La dose journalière requise est de 10 milligrammes pour un homme et 8 milligrammes pour une femme. Dans les compléments alimentaires, la quantité de vitamine E est parfois mentionnée en unités internationales – UI ou IU. Une UI correspond à 0,67 milligrammes d’alpha-tocophérol.

Où trouve-t-on de la vitamine E ?

Les aliments d’origine animale qui contiennent de la vitamine E sont la margarine, le beurre, les œufs, l’elbot et les crevettes. Parmi les végétaux qui contiennent beaucoup de vitamine E, il y a les avocats, les germes de blé, les noix, les cacahuètes, le brocoli et les épinards.